La sylvothérapie peut se définir comme une pratique de soins naturels, permettant d’apaiser le
mental, d’améliorer le bien-être.
C’est une méthode douce et méditative de connexion avec la nature. Elle repose sur une idée simple
:
le contact avec les arbres peut apporter de meilleures sensations de bien-être psycho-physique.
Comment ? Grâce à l’énergie transmise à notre organisme par les arbres.
Les écothérapie sont des
approches préventives visant à diminuer le stress.
Les arbres sont considérés comme des êtres vivants ayant une âme, une grande intelligence et une très
grande sensibilité.
Le bienfait des arbres est corroboré par des tests scientifiques : selon
certaines études, il suffirait de s’adosser à un arbre, en appuyant sa main droite sur son estomac et
sa main gauche sur le dos pendant 20 secondes pour « capturer » les vertus bénéfiques de l’arbre
choisi.
La sylvothérapie dispose de plusieurs cordes à son arc.
Selon les saisons et les sites forestiers,
elle offre une grande tranquillité et un environnement apaisant.
Une étude publiée en 2004 par l’Agence responsable des forêts au Japon a montré que le sang de
personnes ayant marché dans les bois contient un taux de cortisol beaucoup plus bas que celui de
personnes ayant couvert la même distance en ville. Or, cette hormone est considérée comme une des
principales hormones du stress.
Son principe est de méditer en forêt sur ses cinq sens.
La forêt devient l’endroit rêvé pour
trouver la quiétude de l’esprit et apaiser les émotions. La forêt est un lieu sacré.
C’est le
paradis de la guérison. Dame Nature nous émerveille, aiguise notre curiosité et nous invite à la
visiter. Elle œuvre en harmonie avec nous et notre capacité innée à guérir. C’est le fondement de la
médecine de la forêt. Dans la forêt, nous commençons par nous reconnecter à la nature et entamons un
périple vers la santé et le bonheur.
C’est donc une forme de méditation qui consiste à être présent à l’environnement et qui permet
de se recentrer sur soi.
Le terme « Shinrin Yoku » signifie « bain de forêt » en japonais.
C’est l’Agence des forêts
japonaise qui a la première introduite le terme Shinrin-Yoku au début des années 80.
L’idée était d’inciter les japonais à se promener en forêt et à éveiller les sens du corps
aux
nombreuses interactions que le milieu forestier offre. L’Agence reconnaissait cette pratique comme une
véritable hygiène de vie.